Connaissances nouvelles pour le tournant cosmique
DE: 1-3 tööpäeva jooksul, teistes riikides: 5-30 tööpäeva
Préface
Lors de chaque tournant cosmique, des connaissances entièrement nouvelles concernant la Création sont données aux êtres humains.
Lors du Tournant cosmique actuel, le Message du Graal « Dans la Lumière de la Vérité » de Abd-ru-shin nous révèle ces connaissances.
Dans les chapitres suivants, nous allons puiser dans ces connaissances nouvelles pour tenter de saisir à l’aide des facultés de notre esprit le sens profond des processus qui se déroulent dans la Création et qui vont au-delà de la compréhension terrestre.
Vomperberg, septembre 1995
Première partie
L’origine de l’être humain et des races humaines
Si nous voulons parler des races humaines, nous ne devons pas penser exclusivement aux signes distinctifs du corps physique, il nous faut aussi considérer le noyau non matériel de ce corps, c’est-à-dire l’esprit, grâce auquel l’enveloppe physique est animée.
Cela exige que nous élargissions nos réflexions jusqu’au domaine spirituel. C’est le seul moyen d’avoir une vue d’ensemble des rapports entre les différents stades d’évolution qui sont indispensables.
L’origine de l’être humain se situe dans le royaume spirituel, c’est-à-dire bien au-dessus de l’espace et du temps des mondes matériels. C’est là que se trouve la véritable patrie du genre spirituel humain.
En des temps immémoriaux, l’esprit humain à l’état de germe d’esprit inconscient fut « expulsé » de ce royaume qu’est le paradis. Ce ne fut nullement une punition pour lui, ce fut au contraire une immense grâce de la part du Créateur qui permit que s’accomplît l’aspiration à l’évolution et à la prise de conscience qui est inhérente à chaque germe d’esprit inconscient.
L’évolution d’un germe d’esprit inconscient ne peut cependant se faire dans le royaume spirituel, mais uniquement dans les mondes matériels qui sont situés plus bas et dont fait également partie la matière dense de notre Terre. Ce sont d’abord les influences et les impressions beaucoup plus grossières de ce monde qui permettent à un germe d’esprit inconscient de s’éveiller et de parvenir finalement à l’autoconscience. Voilà pourquoi les germes d’esprit ont dû s’incarner dans un corps physique afin de disposer de l’instrument qui était indispensable à leur maturation dans la matière dense.
Mais comment le germe d’esprit humain accéda-t-il à un instrument de chair et de sang, alors qu’il n’y avait encore sur Terre aucune mère humaine en laquelle il aurait pu s’incarner ?
Ce fut là un processus unique, qui ne se reproduisit plus et qui eut lieu conformément aux lois de la Création. Les germes d’esprit de genre masculin et féminin s’incarnèrent dans les corps en gestation des animaux qui étaient alors les plus évolués et ils les utilisèrent comme pont pour l’existence terrestre.
Cette espèce animale, qui ressemblait aux anthropoïdes actuels, avait terminé son évolution ; avant de s’éteindre, elle fournit aux germes d’esprit l’indispensable corps physique de transition. Ce sont uniquement ces germes d’esprit qui peuvent être désignés comme étant les « premiers hommes » de la Terre. C’est avec eux que débuta l’existence du genre humain sur Terre. Sous l’influence du spirituel humain, une grande époque d’évolution s’ouvrit également pour l’ensemble de la matière dense, qui aurait sinon cessé de se développer, une fois achevée l’évolution de l’espèce animale la plus noble.
La Bible nous offre une illustration de cet événement décisif : « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. » (Genèse 2,7)
Cette « formation » à partir de la poussière de la terre signifie la longue chaîne d’évolution de la vie sur les plans matériels, depuis la première cellule jusqu’à l’animal le plus évolué dans lequel s’incarna le germe d’esprit en tant que « souffle de vie ».
Les germes d’esprit qui se trouvaient désormais sur Terre mûrirent à travers toutes sortes d’impressions et d’expériences vécues. Ce faisant, ils ennoblirent le corps animal jusqu’à ce qu’il prenne la forme du corps humain actuel. Ils se scindèrent en races qui furent dotées par la nature de caractéristiques physiques distinctives et de couleurs différentes, exactement selon ce qu’exigeaient la zone et la partie de la Terre auxquelles ils appartenaient.
À travers les découvertes de squelettes, d’outils, d’ustensiles, de peintures rupestres, de scènes gravées dans la pierre, etc., portant sur différentes périodes d’évolution, nous pouvons parfaitement suivre aujourd’hui le passage du comportement animal à la condition humaine, et surtout l’ennoblissement progressif du corps animal qui avait été pris en charge par l’esprit humain. Ces périodes d’évolution embrassent des millions d’années.
C’est ainsi que se déroula la venue de l’homme sur la Terre. Tout cela est resté une énigme jusqu’à ce jour parce que, en observant et en étudiant la vie terrestre des êtres humains, on a omis de prendre en compte l’incarnation. Les explications, si ingénieuses soient-elles, n’ont pas apporté de solution, puisque le maillon que constitue l’incarnation faisait défaut dans la chaîne du raisonnement. Or, il s’agit de l’entrée de l’âme – c’est-à-dire de l’esprit entouré de ses différentes enveloppes protectrices – dans le corps en gestation de l’enfant vers le milieu de la grossesse. Ce processus est toujours le même et c’est lui qui forma jadis le pont vers la Terre pour les premiers germes d’esprit, à cette différence près que ce furent alors de nobles animaux qui assurèrent cette transition d’une extrême importance pour le développement de la Création.
S’il est par conséquent parfaitement exact que le corps physique de l’être humain descend de l’animal, il n’en est pas de même pour le noyau qui l’anime : l’esprit. Cette différence apparaît nettement dans la composition du sang qui se modifia dans le corps animal en raison du nouvel élément qui désormais l’animait. Depuis ce changement, c’est l’esprit qui est déterminant pour la formation du sang, car le sang lui sert de pont pour son activité sur Terre. Auparavant, c’était l’âme animale – issue d’un tout autre genre de la Création, celui de l’essentialité – qui jouait un rôle décisif dans la composition du sang. D’ailleurs, nous savons aujourd’hui que le sang de l’être humain et celui de l’animal sont fondamentalement différents.
Il ressort de ces processus évolutifs que ce n’est pas quelque chose d’arbitraire, mais une sage ordonnance de la Création qui est à l’origine de tous ces événements. Et c’est cette ordonnance qui, sans faille et en toute logique, est à l’œuvre selon la volonté du Créateur.
Il est donc primordial pour l’être humain d’avoir une connaissance exacte de l’ordre divin et de s’y conformer. Les races humaines ne font pas exception et ne doivent pas, en se mélangeant, se dérober à leur destinée.
La nature, dans ses multiples activités, montre une fois de plus la voie juste. Elle est toujours soucieuse de maintenir la pureté des espèces. Là où se produisent des mélanges et des croisements, elle cherche à les séparer afin de redonner à l’espèce en question sa pureté d’origine.
On a par exemple découvert en faisant des expériences approfondies sur les plantes que, lors de croisements, et dès la seconde génération, la moitié seulement des descendants présentaient encore des signes de croisement, alors que l’autre moitié portait toujours les marques distinctives pures de la variété d’origine. Si l’on faisait de nouveaux croisements entre les hybrides restants, le processus se répétait dans la même proportion, si bien que le nombre d’hybrides diminuait après chaque croisement (lois de Mendel).
L’être humain devrait tirer de l’observation de la nature les conclusions qui s’imposent pour son corps et sa race, étant donné qu’il est soumis aux mêmes lois ; il devrait donc essayer de se protéger contre les influences étrangères. Mais il ne peut le faire que s’il est fidèle à son terroir, c’est-à-dire s’il reste solidement campé sur le sol qui lui a été assigné par le Créateur et s’il cherche à s’adapter en tout au genre qui est le sien de même qu’aux irradiations des astres et de la Terre. Ce n’est que par une union véritable avec leur sol natal que les races et les peuples qui en sont issus peuvent se renforcer et progresser dans leur évolution. Ils disposent ainsi d’une base saine qui leur permet de favoriser l’essor de leur propre culture.
L’authentique féminité elle aussi peut s’épanouir en toute pureté sur un sol de ce genre. N’est-ce pas la femme qui est avant tout responsable de la descendance et qui tient entre ses mains le destin de races et de peuples entiers ?
Cependant, il faut prendre en considération non seulement la fidélité au terroir mais aussi la loi d’évolution, qui exige une progression par étapes, surtout lorsqu’il s’agit de favoriser l’essor des êtres humains qui ont été retardés dans leur évolution spirituelle ou qui ont régressé à un niveau inférieur à cause de leur paresse d’esprit. En conséquence, pour le bien des peuples concernés, l’édification ne pourra se faire que sur des bases qui auront été parfaitement vécues et comprises. Sauter des échelons entraîne d’amères conséquences et entrave tout progrès. C’est dans l’éducation et la formation scolaire de nos enfants que nous en faisons au mieux l’expérience.
Il n’en va pas autrement pour les peuples primitifs. Les croyances qui règlent leur vie et leurs actes se justifient pleinement à leur niveau ; elles doivent donc être reconnues et prises en considération par ceux qui veulent les aider. On ne doit pas leur enlever brusquement leurs croyances pour mettre à leur place une religion toute faite.
Madame Emmy Bernatzik, épouse du professeur Hugo A. Bernatzik, naturaliste à présent décédé, fit il y a plusieurs années, lors d’une conférence de presse, des exposés intéressants sur le sujet. Elle fit remarquer « qu’il convient de répartir les peuples primitifs en deux groupes, ceux qui restent fidèles à leur tribu et qui vivent dans leur village en respectant les coutumes anciennes et ceux qui sont déjà déracinés et travaillent dans des entreprises européennes. Ces derniers sont exposés aux plus grands maux de la civilisation. Lorsqu’on veut imposer des formes de société européenne aux peuples primitifs qui ont évolué dans de tout autres conditions et lorsque ces gens cessent tout à coup de croire à leurs dieux, cela conduit à un effondrement moral. À quoi cela sert-il d’enseigner aux peuples primitifs à lire et à écrire ? Pourquoi étudient-ils en Europe et portent-ils des vêtements européens si, une fois rentrés dans leur pays, ils ne peuvent pénétrer dans aucun hôtel pour des raisons de discrimination raciale ? Certes, nous avons appris aux peuples primitifs les usages apportés par la civilisation, mais nous ne leur en avons pas fait comprendre l’esprit. Les blancs sont en fait de mauvais enseignants. »
Voilà ce qu’expose Madame Bernatzik qui a accompagné son mari pendant des dizaines d’années et a pu rencontrer les peuples primitifs les plus divers.
Il faut donc partir de la croyance de ces peuples, c’est-à-dire des mœurs et des coutumes qui leur sont propres, afin de les conduire pas à pas à la connaissance suprême qu’est la vraie connaissance de Dieu.
Cette connaissance, qui recèle en elle toutes les connaissances fragmentaires, est le but le plus élevé qui soit pour tous les êtres humains, peu importe la race à laquelle ils appartiennent. Celui qui en fait personnellement l’expérience reconnaît aussi la volonté de Dieu qui repose dans ses lois, peu importe que nous les appelions lois cosmiques, lois naturelles ou lois de la Création. Il aura aussi la maturité spirituelle requise pour comprendre que les problèmes raciaux si complexes de notre temps ne pourront être résolus de façon juste et digne que si l’on respecte les lois incorruptibles de la Création.
C’est précisément dans le domaine racial que de nombreuses erreurs ont été commises à presque toutes les époques. Il y a donc bien des torts à redresser, mais il faut à présent se garder d’ajouter de nouvelles erreurs aux anciennes par une attitude subjective et injuste.
Tirons donc de l’activité des lois de la Création l’application pratique qui s’impose pour notre vie terrestre.
Les races sont l’expression de la sainte volonté du Créateur. Voilà pourquoi chaque race doit garder son genre individuel et son attachement à la terre qui est la sienne. La diversité même des races humaines et des peuples agit comme une grande source qui rafraîchit et vivifie en permanence.
Chaque race, chaque peuple renferme en effet des valeurs qu’il est le seul à posséder. Ce n’est que dans la complémentarité réciproque de ces valeurs – qu’il s’agisse de facultés spirituelles ou du lien plus ou moins étroit avec les forces de radiations essentielles et spirituelles de la Création – qu’un tout peut se former : l’intégration.
Les hommes de toutes les races doivent apprendre à se connaître. Ils doivent donc se fréquenter sur le plan social, échanger leurs valeurs spirituelles et terrestres, s’entraider et s’encourager mutuellement. Point n’est besoin pour cela de s’unir physiquement.
Par contre, il est absolument indispensable que les êtres humains de la Terre établissent leur entente et leur activité commune sur des bases saines. À cet égard, il doit être clair pour eux que le noyau spirituel de chacun d’entre eux sans exception, et quelle que soit la couleur de leur peau, a la même origine : le royaume spirituel, ou paradis, situé bien loin au-dessus de la Création matérielle. Tous les germes d’esprit quittent le paradis à l’état inconscient, et leur but est d’y revenir en tant qu’esprits humains devenus autoconscients et ayant acquis un moi personnel.
Chaque être humain était déjà au paradis bien avant sa naissance – en tant que germe d’esprit inconscient, il est vrai – et, par son retour dans sa patrie spirituelle, il boucle le cycle qu’il y avait commencé. Tel est le nouveau savoir qui nous est donné à présent.
Tous les êtres humains de la Terre ont donc la même origine spirituelle. Ce qui les différencie, c’est uniquement leur évolution, c’est-à-dire leur maturité spirituelle, une maturité qui est entre les mains de chaque esprit humain, en raison de son libre arbitre. Seule cette façon de voir nous donne une juste « perspective » de la coopération harmonieuse entre toutes les races et tous les peuples : ils ne doivent être ni au-dessus ni au-dessous des autres mais, étant de même valeur, les uns à côté des autres.
Si les hommes voulaient bien réfléchir à fond à ce problème, les préjugés et le mépris, le dédain et l’oppression cesseraient peu à peu ; l’hostilité et la haine elles-mêmes disparaîtraient pour faire place à des pensées constructives de véritable compréhension entre les peuples.
Car l’heure est venue où les races et les peuples doivent enfin s’élever au niveau d’une humanité digne de ce nom. Se tenant les uns à côté des autres, ils s’entraideront alors et s’encourageront mutuellement en une estime réciproque et, en prenant conscience de leur origine spirituelle commune, ils lèveront vers le Créateur et Maître de tous les mondes un regard empli de gratitude !
ISBN | 978-2-900811-76-4 |
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Autor | Herbert Vollmann |
Mõõdud | 12 x 19 cm |
Vorming | Format de poche |
Lehtede arv | 166 |
Keel | Français |
Tarne aeg | DE: 1-3 tööpäeva jooksul, teistes riikides: 5-30 tööpäeva |